Amiodarone biogaran 200 mg

amiodarone biogaran 200 mg

AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable.

Informations.

Forme : comprimé sécable Voies d'administration : orale Statut administratif : Autorisation active Type administratif : Procédure nationale Laboratoire : BIOGARAN Surveillance : Non Groupe : AMIODARONE Type de générique : générique.

Compositions.

CHLORHYDRATE D'AMIODARONE Dosage : 200 mg (pour un comprimé) Fraction thérapeutique.

Notice.

ANSM - Mis à jour le : 18/12/2020.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

1. Qu’est-ce que AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable ?

3. Comment prendre AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable ET DANS QUELS CAS EST-IL UTILISE ?

Ce médicament est indiqué dans la prévention et le traitement de certains troubles du rythme cardiaque.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable ?

Ne prenez jamais AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable.

· Si vous êtes allergique à l’amiodarone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

· si vous êtes allergique à l’iode ;

· si vous souffrez d’hyperthyroïdie (maladie de la glande thyroïde) ;

· si vous présentez certains troubles du rythme et/ou de la conduction cardiaque ;

· si votre rythme cardiaque est trop lent ;

· si vous êtes enceinte de plus de 3 mois ;

· si vous allaitez ;

· si vous prenez un autre médicament, assurez-vous que l’association avec AMIODARONE BIOGARAN n’est pas contre-indiquée (voir le paragraphe « Autres médicaments et AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable »).

Avertissements et précautions.

Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre AMIODARONE BIOGARAN .

N’interrompez jamais ce traitement sans l’avis de votre médecin.

Enfants et adolescents.

La tolérance et l’efficacité de ce médicament ne sont pas connues.

Autres médicaments et AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable.

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

Ce médicament ne doit pas être utilisé si vous prenez déjà l’un des médicaments suivants :

· d’autres médicaments utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque tels que : quinidine, hydroquinidine, disopyramide, dofétilide, ibutilide, sotalol ;

· d’autres médicaments tels que :


Ces médicaments sont susceptibles de donner des torsades de pointes (troubles graves du rythme cardiaque).

Sauf avis contraire du médecin, vous ne devez pas prendre ce médicament si vous prenez l’un des médicaments suivants :

· de la ciclosporine ;

· du diltiazem injectable ou du vérapamil injectable ;

· certains antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) ;

· certains neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol) ;

· de la méthadone ;

· certains antibiotiques de la famille des fluoroquinolones (autres que lévofloxacine et moxifloxacine) ;

· de la fidaxomicine ;

· des laxatifs stimulants ;

Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :

· v ous prenez actuellement, ou avez pris au cours des derniers mois, un médicament contenant du sofosbuvir pour le traitement de l’hépatite C, car cela pourrait entraîner un ralentissement des battements de votre cœur pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Votre médecin peut envisager un traitement alternatif si vous avez pris ce médicament. Si le traitement par AMIODARONE BIOGARAN et sofosbuvir est nécessaire, vous pourriez avoir besoin d’une surveillance cardiaque supplémentaire.

Si vous êtes porteur d’un stimulateur cardiaque (pacemaker) ou d’un défibrillateur cardiaque implantable :

Vous devrez faire vérifier par votre médecin son bon fonctionnement avant et à plusieurs reprises après le début du traitement, ainsi que lors de toute modification de la posologie.

Si vous êtes sur une liste d'attente pour une greffe du cœur, votre médecin peut modifier votre traitement. En effet, la prise d'amiodarone avant une greffe du cœur a montré un risque accru de complication menaçant le pronostic vital (dysfonctionnement du greffon primaire) au cours de laquelle le cœur greffé cesse de fonctionner correctement dans les 24 heures suivant la chirurgie.

Pendant le traitement.

Prévenez votre médecin :

· si vous devez subir une intervention chirurgicale, informez l’anesthésiste que vous prenez ce médicament ;

· si vous présentez des réactions sévères de la peau comme une éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et mettre votre vie en danger. Si de tels symptômes apparaissent, vous devez immédiatement arrêter votre traitement ;

· protégez-vous du soleil pour éviter la survenue d’une réaction similaire à un « coup de soleil » ;

· votre médecin pourra vous prescrire des analyses de sang afin de surveiller votre thyroïde et votre foie.

Informez immédiatement votre médecin si vous prenez actuellement, ou avez pris au cours des derniers mois un médicament contenant du sofosbuvir pour le traitement de l’hépatite C et si vous présentez au cours du traitement :

· des battements de cœur lents ou irréguliers, ou des problèmes de rythme cardiaque ;

· un essoufflement ou une aggravation d’un essoufflement existant ;

· une douleur dans la poitrine ;

· des quasi-évanouissements ou des évanouissements.

AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable avec des aliments et boissons.

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

Ne prenez pas ce médicament si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, c’est-à-dire à partir du 2 ème trimestre de la grossesse.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

N’allaitez pas si vous prenez ce médicament.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines.

AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable contient du lactose.

Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

3. COMMENT PRENDRE AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable ?

Posologie et durée du traitement.

La dose varie d’une personne à l’autre.

Elle est habituellement :

· en début de traitement (traitement d'attaque) de 3 comprimés par jour, pendant 8 à 10 jours ;

· puis les jours suivants (en traitement d’entretien), de 1/2 comprimé à 2 comprimés par jour.

Utilisation chez les enfants et les adolescents.

Il n’existe que des données limitées sur l’efficacité et la sécurité chez l’enfant. Votre médecin déterminera la posologie appropriée.

Dans tous les cas, vous devez donc vous conformer strictement à l’ordonnance et ne pas modifier la posologie sans avis médical.

De même, vous ne devez pas interrompre votre traitement sans l’avis de votre médecin.

Vous devez prendre vos comprimés avec un peu d’eau (voie orale). Vous pouvez les avaler avant, pendant ou en dehors des repas. Le fait de les écraser ne modifie pas leur efficacité.

Si vous avez pris plus de AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable que vous n’auriez dû.

Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

Si vous oubliez de prendre AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable.

L’oubli occasionnel d’un comprimé n’expose à aucun risque particulier.

Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

Si vous arrêtez de prendre AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

· micro-dépôts dans la cornée pouvant donner des troubles de la vue tels que perception de brouillard ou de halos colorés ;

· réaction cutanée exagérée au soleil (photosensibilisation) ;

· modification des hormones thyroïdiennes sans signes apparents de maladie de la thyroïde ;

· augmentation dans le sang de certains enzymes du foie (les transaminases) ;

· troubles digestifs (nausées, vomissements, modification du goût).

· coloration grise de la peau ;

· maladie de la thyroïde (pouvant se manifester par une prise de poids, une frilosité et de la fatigue (hypothyroïdie) ou, au contraire, un amaigrissement (hyperthyroïdie). Des formes graves d’hyperthyroïdie peuvent mettre en jeu le pronostic vital ;

· atteintes pulmonaires pouvant évoluer vers une fibrose pulmonaire et mettre en jeu le pronostic vital ; pleurésie. En cas d’apparition de symptômes tels qu’une toux sèche, un essoufflement, de la fièvre ou de la fatigue, consultez immédiatement votre médecin ;

· symptômes extrapyramidaux tels que des tremblements ;

· troubles du sommeil dont cauchemars ;

· atteinte des nerfs (neuropathie périphérique) ;

· hépatite aigüe pouvant mettre en jeu le pronostic vital ;

· ralentissement du rythme cardiaque.

· un ralentissement cardiaque ou l’apparition paradoxale de troubles du rythme peuvent être observés ;

· atteinte des muscles des membres (myopathie).

· diminution du taux de sodium dans le sang (hyponatrémie, syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique).

· vision floue voire baisse de la vue pouvant évoluer vers la cécité (perte totale de la vue) ;

· réactions cutanées avec rougeur et parfois desquamation ;

· chute de cheveux ;

· défaillance respiratoire notamment après un acte chirurgical, pouvant mettre en jeu le pronostic vital ;

· ralentissement important du rythme cardiaque (arrêt sinusal) ;

· diminution dans le sang du nombre de plaquettes ;

· augmentation du taux sanguin de créatinine (trouble affectant les reins) ;

· mouvements désordonnés (ataxie) ;

· inflammation des petits vaisseaux (vascularite) ;

· douleur et inflammation dans la région du testicule (épididymite) ;

· maux de tête augmentation de la pression à l’intérieur du crâne pouvant entraîner un œdème cérébral. Dans ce cas, ne le sous-estimez pas et consultez votre médecin.

· saignement d’origine pulmonaire (hémoptysie) ;

· angio-œdème (brusque gonflement du visage et du cou pouvant entrainer une difficulté à respirer) ;

· rythme cardiaque irrégulier pouvant mettre la vie en danger (« torsades de pointe ») ;

· inflammation du pancréas (pancréatite/pancréatite aigüe) ;

· granulome , incluant granulome de la moelle osseuse ;

· problème de peau avec des démangeaisons, des rougeurs et une sensation de brûlure (eczéma) ;

· éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et vous mettre en danger (syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson) ;

· maladie de la peau avec lésions bulleuses (dermatite bulleuse) ;

· réaction allergique grave (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse) associant plusieurs symptômes tels que de la fièvre, une éruption sur la peau, une augmentation de la taille des ganglions, une atteinte du foie, du rein, et des anomalies des examens sanguins telles qu'une augmentation du nombre de certains globules blancs (éosinophiles) ;

· perception d'odeurs souvent désagréables (parosmie) ;

· ensemble de symptômes tels que rigidité, lenteur des mouvements, tremblements, également observés dans la maladie de Parkinson ;

· sécheresse de la bouche ;

· baisse du désir sexuel ;

· quantité insuffisante de certains globules blancs dans le sang (neutropénie, agranulocytose) ;

· réaction allergique grave avec notamment un malaise brutal, une baisse importante de la tension artérielle, une accélération du rythme cardiaque et une difficulté à respirer (réaction anaphylactique/anaphylactoïde, incluant un choc) ;

· diminution de l’appétit ;

· état de confusion, délire, hallucination ;

· syndrome lupique (une maladie où le système immunitaire attaque diverses parties du corps et entraine douleur, rigidité et gonflement des articulations et rougeur de la peau, parfois en forme d’ailes de papillon sur le visage) ;

· complication potentiellement mortelle après une greffe du cœur (dysfonctionnement primaire du greffon) dans laquelle le cœur greffé cesse de fonctionner correctement (voir la rubrique 2, « Avertissements et précautions »).

Déclaration des effets secondaires.

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable ?

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte, le flacon ou la plaquette. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS.

· La substance active est :

Chlorhydrate d’amiodarone. 200 mg.

Pour un comprimé sécable.

· Les autres composants sont :

Lactose monohydraté, amidon de maïs, povidone (K 90), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, amidon prégélatinisé.

Ce médicament se présente sous forme de comprimés sécables. Boîte de 30 ou 50. Flacon de 30.

15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE.

15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE.

USINE DE FONTAURY.

16120 CHATEAUNEUF SUR CHARENTE.

ZONE INDUSTRIELLE DE KRAFFT.

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques.

Contient la substance active:

ATC classification:

Dostupné balení:

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Sommaire.

Résumé des caractéristiques - AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable.

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT.

AMIODARONE BIOGARAN 200 mg, comprimé sécable.

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE.

Chlorhydrated’a­miodarone. ­. ­. ­. ­. ­. ­. ­. ­. 200 mg.

Pour un comprimé sécable.

Excipient à effet notoire : 50 mg de lactose monohydraté parcomprimé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE.

4. DONNEES CLINIQUES.

4.1. Indications thérapeutiques.

Prévention des récidives des :

· tachycardies ventriculaires menaçant le pronostic vital : le traitementdoit être instauré en milieu hospitalier sous monitorage ;

· tachycardies ventriculaires documentées symptomatiques etinvalidantes ;

· tachycardies supraventriculaires documentées lorsque la nécessitéd’un traitement est établie en cas de résistance ou de contre‑indica­tionaux autres thérapeutiques ;

Traitement des tachycardies supraventriculaires :

Ralentissement ou réduction de la fibrillation auriculaire ou du flutterauriculaire.

L’amiodarone peut être utilisée en présence d’une maladie coronarienneet/ou d’une altération de la fonction ventriculaire gauche (voirrubrique 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration.

Posologie.

Traitement d’attaque.

Le schéma posologique habituel est de 3 comprimés par jour, pendant 8 à10 jours. Dans certains cas le traitement d’attaque a pu faire appel à desposologies supérieures (4 à 5 comprimés par jour), toujours sur despériodes brèves et sous surveillance électrocardio­graphique.

Traitement d’entretien.

Rechercher la dose minimale efficace, variable selon les patients, de 1/2comprimé par jour (1 comprimé tous les deux jours) à 2 comprimés tousles jours.

Population pédiatrique.

La sécurité et l’efficacité de l’amiodarone chez l’enfant n’ontpas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites dansles rubriques 5.1 et 5.2.

Mode d’administration.

4.3. Contre-indications.

Ce médicament est contre‑indiqué dans les situations suivantes :

· bradycardie sinusale et blocs sino‑auriculaires non appareillés ;

· maladie du sinus non appareillée (risque d’arrêt sinusal) ;

· troubles conductifs auriculoventri­culaires de haut degré nonappareillés ;

· hyperthyroïdie en raison de sa possible aggravation parl’amiodarone ;

· hypersensibilité à l’amiodarone ou à l’iode ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

· les 2ème et 3ème trimestres de la grossesse ;

· en association avec :

o les médicaments torsadogènes (sauf antiparasitaires, neuroleptiques etméthadone) :

§ les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine,di­sopyramide) ;

§ les antiarythmiques de classe III (sotalol, dofétilide, ibutilide) ;

§ autres médicaments tels que : arsénieux, bépridil, cisapride,cita­lopram, escitalopram, diphémanil, dolasétron IV dompéridone,dro­nédarone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine,mo­xifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, torémifène, vincamine IV (voirrubrique 4.5) ;

o le télaprévir ;

o le cobicistat.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.

Effets cardiaques.

· Un ECG doit être pratiqué avant l’initiation du traitement.

· Le ralentissement de la fréquence cardiaque peut être plus accentuéchez les malades âgés.

· Sous amiodarone, l’électrocardi­ogramme est modifié. Cettemodification " cordaronique " consiste en un allongement de QT traduisantl’a­llongement de la repolarisation, avec éventuellement l’apparitiond’une onde U ; c’est un signe d’imprégnation thérapeutique et non detoxicité.

· La survenue sous traitement d’un bloc auriculo‑ventri­culaire du2ème ou 3ème degré, d’un bloc sino‑auriculaire ou d’un blocbifasciculaire doit faire arrêter le traitement. Un blocauriculo‑ven­triculaire du 1er degré doit faire renforcer lasurveillance.

· La survenue d’un nouveau trouble du rythme ou l’aggravation d’untrouble du rythme préexistant et traité, a été rapportée (voirrubrique 4.8).

· Un tel effet arythmogène est possible en particulier en présence defacteurs favorisant l’allongement de l’intervalle QT tels que certainesasso­ciations médicamenteuses et/ou l’existence d’une hypokaliémie (voirrubriques 4.5 et 4.8). Le risque d’induire des torsades de pointes sousamiodarone apparaît moindre à degré égal d’allongement de l’intervallequ’avec d’autres anti‑arythmiques.

Manifestations thyroïdiennes.

· La présence d’iode dans la molécule fausse certains tests thyroïdiens(fi­xation de l’iode radioactif, PBI) ; néanmoins, un bilan thyroïdien esttoujours possible (T3, T4, TSHus).

· L’amiodarone peut entraîner des anomalies thyroïdiennes,par­ticulièrement chez les patients ayant des antécédents de troublesthyroïdi­ens. Un dosage de la TSH est recommandé chez tous les patients avantle début du traitement puis régulièrement au cours du traitement et plusieursmois après son arrêt et en cas de suspicion clinique de dysthyroïdie (voirrubrique 4.8).

Manifestations pulmonaires.

L’apparition d’une dyspnée ou d’une toux sèche isolée ou associéeà une altération de l’état général, doit faire évoquer une toxicitépulmonaire telle qu’une pneumopathie interstitielle et impose un contrôleradio­logique (voir rubrique 4.8).

Manifestations hépatiques.

La surveillance régulière de la fonction hépatique est recommandée endébut de traitement puis de façon régulière au cours du traitement parl’amiodarone (voir rubrique 4.8).

Manifestations neuromusculaires.

L’amiodarone peut provoquer des neuropathies périphériques sensitives,motrices ou mixtes et des myopathies (voir rubrique 4.8).

Manifestations oculaires.

En cas de vision trouble ou de baisse de l’acuité visuelle, un examenophtalmo­logique complet incluant un fond d’œil doit être rapidementpratiqué. L’arrêt de l’amiodarone est requis en cas d’apparition d’uneneuropathie ou névrite optique due à l’amiodarone en raison d’un risquepotentiel d’évolution vers la cécité (voir rubrique 4.8).

Réactions cutanées sévères.

Des réactions cutanées comme le syndrome de Stevens-Johnson et le syndromede Lyell (nécrolyse épidermique toxique) pouvant mettre en jeu le pronosticvital ou pouvant être d’évolution fatale peuvent survenir. Si des symptômesou signes évocateurs de ces syndromes apparaissent (comme une éruptioncutanée évolutive avec des bulles ou des lésions des muqueuses), letraitement par l’amiodarone doit être immédiatement arrêté.

Bradycardie sévère et troubles de la conduction.

Des cas de bradycardie sévère et de troubles de la conduction mettant enjeu le pronostic vital ont été observés quand l’amiodarone est utilisée enassociation avec le sofosbuvir en association avec un autre antiviral (DAA)agissant directement sur le virus de l’hépatite C (HCV), tels quedaclatasvir, siméprévir, ou lédipasvir.

La bradycardie s’est généralement produite dans un délai de quelquesheures à quelques jours, mais des cas avec un délai d’apparition plus longont été observés, pour la plupart jusqu’à 2 semaines aprèsl’initiation du traitement anti-VHC.

L’amiodarone ne doit être utilisée chez les patients traités par desmédicaments contenant du sofosbuvir qu’en cas d’intolérance ou decontre-indication aux autres traitements anti-arythmiques.

Si l’utilisation concomitante de l’amiodarone est jugée nécessaire, ilest recommandé que les patients soient soumis à une surveillance cardiaque enmilieu hospitalier pendant les 48 premières heures de co-administration, à lasuite de quoi une surveillance en consultation externe ou une auto-surveillancedu rythme cardiaque doit être effectuée quotidiennement pendant au moins les2 premières semaines de traitement.

Compte tenu de la longue demi-vie de l’amiodarone, une surveillancecar­diaque comme indiqué ci-dessus doit également être effectuée chez lespatients qui ont arrêté l’amiodarone au cours des derniers mois et quidoivent débuter un traitement par des médicaments contenant du sofosbuvir seulou en association avec d'autres DAA.

Tous les patients utilisant actuellement ou ayant récemment utilisé del’amiodarone en association avec des médicaments contenant du sofosbuvirdoivent être avertis des symptômes de bradycardie et de troubles de laconduction et ils doivent être informés de la nécessité de consulter unmédecin en urgence s’ils ressentent ces symptômes.

Liées à l’amiodarone.

L’association (voir rubrique 4.5) avec :

· les bêta‑bloquants autres que le sotalol (associationcon­tre‑indiquée), et l’esmolol (association nécessitant des précautionsd'em­ploi) ;

· le vérapamil et le diltiazem ;

ne sera envisagée que dans la prévention des troubles du rythmeventriculaire menaçant le pronostic vital.

La prise d’amiodarone est déconseillée avec la ciclosporine, le diltiazem(voie injectable) et le vérapamil (voie injectable), certains antiparasitai­res(halofantri­ne, luméfantrine et pentamidine), certains neuroleptiques(a­misulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol,flup­hénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone,pi­potiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol), lesfluoroquinolones (autres que lévofloxacine et moxifloxacine), les laxatifsstimulants, la méthadone, et le fingolimod (voir rubrique 4.5).

· Perturbations électrolytiques, en particulier hypokaliémie : il estimportant de prendre en compte les situations pouvant être associées à unehypokaliémie, cette dernière pouvant favoriser la survenue d’effetsproaryt­hmiques.

o L’hypokaliémie sera corrigée avant l’administrati­ond’amiodarone.

· Les effets indésirables mentionnés ci‑dessous sont liés le plussouvent à une surcharge médicamenteuse ; on les évitera ou on minimisera leurimportance en recherchant avec soin la posologie minimum d’entretien.

· On conseillera, pendant le traitement, de ne pas s’exposer au soleil oude s’en protéger.

· Chez l’enfant, la tolérance et l’efficacité de l’amiodaronen’ont pas été évaluées par des essais cliniques contrôlés.

· En raison de l’augmentation possible du seuil de défibrillation et/oude stimulation des défibrillateurs cardiaques implantables ou des pacemakers,il est recommandé de contrôler ce seuil avant et à plusieurs reprises aprèsla mise en route d’un traitement par amiodarone ainsi que lors de toutemodification de la posologie.

Anesthésie.

Avant chirurgie, l’anesthésiste doit être informé que le patient esttraité par amiodarone.

Le traitement chronique par amiodarone est susceptible de s’additionner, entermes d’effets indésirables, au risque hémodynamique des anesthésiques­généraux ou locaux. Ils concernent, en particulier, les effets bradycardisantset hypotenseurs, la baisse du débit cardiaque et des troubles de laconduction.

Par ailleurs, quelques cas de détresse respiratoire aiguë ont étéobservés dans les suites immédiates d’interventions chirurgicales chez lespatients traités par amiodarone. En conséquence, une surveillance étroite estrecommandée lors de la ventilation artificielle de ces patients (voirrubrique 4.8).

Transplantation.

Dans les études rétrospectives, l'utilisation d'amiodarone chez le receveurde greffe avant la transplantation cardiaque a été associée à un risqueaccru de dysfonctionnement primaire du greffon (DPI).

Le DPI est une complication potentiellement mortelle de la transplantati­oncardiaque qui se manifeste par un dysfonctionnement gauche, droit oubiventriculaire survenant dans les 24 premières heures de la greffe et pourlequel il n’y a pas de cause secondaire identifiable (voir rubrique 4.8). UnDPI grave peut être irréversible.

Pour les patients figurant sur la liste d'attente d'une transplantati­oncardiaque, il convient d'utiliser un autre médicament antiarythmique dès quepossible avant la greffe.

Liées aux excipients.

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions.

Médicaments antiarythmiques.

De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques.

L’association d’antiarythmiques de classes différentes peut apporter uneffet thérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent trèsdélicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle del’ECG. L’association d’antiarythmiques donnant des torsades de pointes(amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) estcontre‑indiquée.

L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, saufcas exceptionnel, en raison du risque accru d’effets indésirablescar­diaques.

L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropesnégatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conductionauri­culo‑ventricu­laire est délicate et nécessite une surveillance cliniqueet un contrôle de l’ECG.

Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes.

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certainnombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L’hypokaliémie (cf.médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que labradycardie (cf. médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant del’intervalle QT, congénital ou acquis.

Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Iaet III, certains neuroleptiques. Pour le dolasétron, l’érythromycine, laspiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voieintraveineuse sont concernées par cette interaction.

L’utilisation d’un médicament torsadogène avec un autre médicamenttor­sadogène est contre‑indiquée en règle générale.

Toutefois, certains d’entre eux, en raison de leur caractèreincon­tournable font exception à la règle, en étant seulement déconseillésavec les torsadogènes. Il s’agit de la méthadone des antiparasitai­res(halofantri­ne, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques.

Médicaments bradycardisants.

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta‑bloquants, de certainsantia­rythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, desdigitaliques, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques…etc.

Effets de l’amiodarone sur d’autres médicaments.

L’amiodarone et/ou son métabolite, la deséthylamiodarone, inhibe leCYP1A, le CYP1A2, le CYP3A4, le CYP2C9, le CYP2D6 et la glycoprotéine P, etpeut augmenter l’exposition de leurs substrats.

En raison de la longue durée d’action de l’amiodarone, ces interactionspeuvent être observées pendant plusieurs mois après l’arrêt del’amiodarone.

Effets d’autres médicaments sur l’amiodarone.

Les inhibiteurs du CYP3A4 et CYP2C8 peuvent potentiellement inhiber lemétabolisme de l’amiodarone et augmenter son exposition.

Il est recommandé d’éviter les inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple le jusde pamplemousse et certains médicaments) au cours d’un traitement paramiodarone.

Associations contre‑indiquées.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (saufantipara­sitaires, neuroleptiques et méthadone, voir associationsdé­conseillées)

+ Antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide)

+ Antiarythmiques de classe III (dofétilide, ibutilide, sotalol)

+ Autres médicaments tels que : arsénieux, bépridil, cisapride,cita­lopram, escitalopram, diphémanil, dolasétron IV, dompéridone,dro­nédarone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine,mo­xifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, torémifène, vincamine IV.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Troubles de l’automatisme et de la conduction cardiaque avec risque debradycardie excessive.

Risque de majoration des effets indésirables de l’amiodarone pardiminution de son métabolisme.

Associations déconseillées.

La co-administration d’amiodarone avec des traitements contenant dusofosbuvir peut entraîner une bradycardie symptomatique grave. N’utiliser quesi aucun traitement alternatif n’est disponible. Une surveillance étroite estrecommandée en cas de co-administration de ces médicaments (voirrubrique 4.4).

+ Substrats du CYP3A4.

L’amiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentration­splasmatiques des substrats du CYP3A4, pouvant conduire à une possibleaugmen­tation de leur toxicité.

Augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine, par diminution deson métabolisme hépatique, avec risque d’effets néphrotoxiques.

Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonctionrénale et adaptation de la posologie de la ciclosporine pendant le traitementpar l’amiodarone.

Risque de bradycardie et de bloc auriculo‑ventri­culaire.

Si cette association ne peut être évitée, surveillance clinique étroiteet ECG continue.

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfa­tales. Les bêta‑bloquants sont d’autant plus à risque qu’ilsempêchent les mécanismes de compensation adrénergique.

Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant lapremière dose.

Risque de bradycardie et de bloc auriculo‑ventri­culaire.

Si cette association ne peut être évitée, surveillance clinique étroiteet ECG continue.

+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes(halofan­trine, luméfantrine, pentamidine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Sil’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT etsurveillance ECG monitorée.

+ Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride,chlor­promazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine,ha­lopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine,ser­tindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Fluoroquinolones autres que lévofloxacine et moxifloxacine (associationscon­tre‑indiquées)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes (l’hypokaliémie est un facteur favorisant).

Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliserune surveillance clinique, électrolytique et électrocardio­graphique.

Augmentation des concentrations plasmatiques de la fidaxomicine.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi.

+ Substrats de la P‑gp.

L’amiodarone est un inhibiteur de la P‑gp. La co‑administration avecdes substrats de la P‑gp peut entraîner une augmentation de leurexposition.

Dépression de l’automatisme (bradycardie excessive) et troubles de laconduction auriculo‑ventri­culaire.

En cas d'utilisation de la digoxine, augmentation de la digoxinémie pardiminution de la clairance de la digoxine.

Surveillance clinique et ECG, et s’il y a lieu, contrôler la digoxinémieet adapter la posologie de la digoxine.

Augmentation des concentrations plasmatiques de dabigatran, avec majorationdu risque de saignement.

Dans l’indication post‑chirurgicale : surveillance clinique et adaptationde la posologie du dabigatran si nécessaire, sans excéder 150 mg/j.

+ Substrats du CYP2C9.

L’amiodarone augmente les concentrations des substrats du CYP2C9 tels queles antivitamines K et la phénytoïne.

Augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risquehémorragique.

Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation de la posologie del’antivitamine K pendant le traitement par l’amiodarone et 8 jours aprèsson arrêt.

· Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne)

Augmentation des concentrations plasmatiques de la phénytoïne avec signesde surdosage, en particulier neurologiques (diminution du métabolismehé­patique de la phénytoïne).

Surveillance clinique, contrôle des concentrations plasmatiques dephénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie.

+ Substrats du CYP2D6.

L’amiodarone augmente les concentrations plasmatiques de la flécaïnidepar inhibition du cytochrome CYP2D6. La posologie de la flécaïnide doit êtreajustée.

+ Substrats du CYP3A4.

L’amiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentration­splasmatiques des substrats de ce cytochrome, pouvant conduire à une possibleaugmen­tation de leur toxicité.

· Statines (simvastatine, atorvastatine, lovastatine)

Le risque de toxicité musculaire (ex. rhabdomyolyse) est augmenté lors del’administration concomitante d’amiodarone avec les statines métaboliséespar le CYP3A4. Il est recommandé d’utiliser une autre statine non concernéepar ce type d’interaction.

+ Autres molécules métabolisées par le CYP3A4 (lidocaïne, sirolimus,tacro­limus, sildénafil, fentanyl, midazolam, dihydroergotamine, ergotamine,col­chicine, triazolam)

L’amiodarone, inhibiteur du CYP3A4, augmente les concentration­splasmatiques de ces molécules pouvant conduire à une possible augmentation deleur toxicité.

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne, avecpossibilité d’effets indésirables neurologiques et cardiaques, pardiminution de son métabolisme hépatique par l’amiodarone.

Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentration­splasmatiques de lidocaïne. Si besoin, adaptation de la posologie de lalidocaïne pendant le traitement par amiodarone et après son arrêt.

Augmentation des concentrations sanguines de tacrolimus par inhibition de sonmétabolisme par l’amiodarone.

Dosage des concentrations sanguines de tacrolimus, contrôle de la fonctionrénale et adaptation de la posologie de tacrolimus pendant l’association età l’arrêt de l’amiodarone.

+ Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol)

Troubles de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismessym­pathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

+ Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol)

Troubles de l’automatisme et de la conduction cardiaque avec risque debradycardie excessive.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et ECG régulière.

Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

+ Diltiazem per os.

Risque de bradycardie ou de bloc auriculo‑ventri­culaire, notamment chezles personnes âgées.

Surveillance clinique et ECG.

+ Vérapamil per os.

Risque de bradycardie ou de bloc auriculo‑ventri­culaire, notamment chezles personnes âgées.

Surveillance clinique et ECG.

+ Certains macrolides (azithromycine, clarithromycine, roxithromycine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Hypokaliémiants : diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés),ampho­téricine B (voie IV), glucocorticoïdes (voie générale),tétra­cosactide.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes (l’hypokaliémie est un facteur favorisant).

Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliserune surveillance clinique, électrolytique et électrocardio­graphique.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

Risque de diminution des concentrations plasmatiques de l’amiodarone et deson métabolite actif.

Surveillance clinique et, si besoin, ECG.

Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, parinhibition de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendantle traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le caséchéant.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes, par possible diminution du métabolisme de l’amiodarone.

Surveillance clinique et ECG, et adaptation éventuelle de la posologie del’amiodarone.

Associations à prendre en compte.

Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement.

Grossesse.

Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effettératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effetmalformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour,les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sontrévélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduitessur deux espèces.

En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisammentper­tinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif de l’amiodaronelor­squ’elle est administrée au premier trimestre de la grossesse.

La thyroïde fœtale commençant à fixer l’iode à partir de 14 semainesd’a­ménorrhée, aucun retentissement sur la thyroïde fœtale n’est attenduen cas d’administrations préalables.

Une surcharge iodée avec l’utilisation de ce produit passé ce terme, peutentraîner une hypothyroïdie fœtale, biologique ou même clinique(goitre).

En conséquence, l’utilisation de ce médicament est contre‑indiquée àpartir du 2ème trimestre.

Allaitement.

L’amiodarone et son métabolite, ainsi que l’iode, passent dans le laità des concentrations supérieures au plasma maternel. En raison du risqued’hypot­hyroïdie chez le nourrisson, l’allaitement est contre‑indiqué encas de traitement par ce médicament.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines.

4.8. Effets indésirables.

Les effets indésirables ont été classés par système‑organe et parfréquence selon les conventions suivantes :

Très fréquemment (≥ 10 %) ; fréquemment (≥ 1 %,



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